PENSEES pour ce Jour

"Pour avancer avec assurance sur le chemin de l’évolution, le disciple doit avoir une claire conscience des lois de la destinée, donc savoir que les épreuves qu’il aura à affronter au cours de son existence sont la conséquence des transgressions qu’il a commises dans ses précédentes incarnations. Maintenant, il doit payer, réparer et apprendre en acceptant toutes les conditions que la Justice divine a décidées pour lui. Rien ne peut contrecarrer ces décisions. S’il doit avoir un échec, une maladie ou faire une rencontre malheureuse, il n’y échappera pas.
Dans le plan physique nous ne sommes pas libres. Mais nous avons toujours la possibilité de vivre les épreuves différemment en cherchant à nous élever par la prière, la méditation. Nous établissons ainsi un lien avec le monde divin, nous travaillons à augmenter en nous la lumière, la force, la pureté, l’amour, et grâce à ces vertus nous transformons nos épreuves : nous ne pouvons pas leur échapper, mais elles nous enrichissent au lieu de nous appauvrir."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"À un moment ou un autre de votre vie, vous pouvez être amené à recevoir un héritage de vos parents ou de vos proches. Mais si la personne dont vous devez hériter a acquis ses biens par des moyens illicites, il est préférable de ne pas l’accepter. Pourquoi ? Parce que cette personne voudra revenir s’incarner dans votre famille. Elle vous dira : « Avec tout ce que je t’ai donné, j’ai le droit de réclamer que tu me loges. » Devant certains enfants, les parents se lamentent en se demandant d’où ils peuvent bien venir. C’est tout simplement que s’est réincarné chez eux un membre de la famille peu recommandable dont ils ont accepté avec joie l’héritage malhonnêtement acquis.
D’un être bon, vous pouvez tout accepter, et c’est même une bénédiction que de recevoir quelque chose d’un tel être. Mais il préférable de ne rien accepter de ceux qui n’ont pas marché dans la voie du bien. Ou alors vous pouvez l’accepter, mais pas pour vous : consacrez-le à aider des personnes qui sont dans le besoin. Ainsi, non seulement vous n’aurez aucune dette à l’égard de ce parent, mais encore vous l’aidez à réparer un peu du mal qu’il a fait."

Omraam Mikhaël Aïvanhov
sunny

Je n ai pas oublié ton forum, cher Michael! j étais juste au sommet du Piton des Neiges, et j ai eu une pensée pour toi et ta belle Souad!...plus on monte plus c'est beau! c 'est comme cet escalier qui mène vers le Ciel....... je vous aime fraternelment, frère et soeur de

"Dans les eaux stagnantes des marécages grouillent toutes sortes de bestioles, et chacune rejette là ses déchets et ses excréments que les autres sont obligées d’absorber. Eh bien, c’est à ces marécages qu’on peut comparer l’atmosphère des villes où tellement de gens sans lumière ni conscience rejettent leurs angoisses, leurs jalousies, leurs haines et leurs désirs inassouvis. Un clairvoyant peut voir des formes noires, gluantes, qui sortent d’une quantité de créatures pour aller s’accumuler dans les couches de l’atmosphère. Mais même si on ne voit rien, comment ne pas sentir par moments sur les villes quelque chose d’épais, de lourd, de ténébreux ?
Chacun doit prendre conscience de l’existence de cette atmosphère psychique, et s’efforcer non seulement de produire moins de miasmes, mais encore travailler consciemment à purifier ses pensées et ses sentiments. Alors, comme des ondes lumineuses, ils se propageront dans l’espace et seront une bénédiction pour toute l’humanité."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Vous devez, évidemment, subvenir à vos besoins et à ceux de votre famille, mais efforcez-vous de ne pas faire de ces préoccupations un but en soi. Prenez chacune de vos activités comme une occasion de développer des facultés psychiques, spirituelles, qui sont les seules acquisitions que vous conserverez pendant l’éternité. Un jour tout ce que vous avez amassé finit par vous quitter et vous vous retrouvez nu, dépouillé de tout. Même le savoir que vous avez reçu, vous le perdrez, et quand vous reviendrez sur la terre, vous devrez tout recommencer, parce que ces richesses ne vous appartenaient pas ; ce n’étaient pas vos expériences personnelles, mais quelque chose que d’autres personnes vous avaient donné ou que vous leur aviez pris.
C’est seulement ce que vous avez vous-même goûté, vérifié, expérimenté, approfondi, vécu, que vous pourrez conserver et, dans la prochaine incarnation, c’est avec ce savoir, et ce savoir seul, que vous reviendrez."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Quoi qu’en disent la morale et la religion, il est impossible de s’oublier pour ne penser qu’aux autres. Ce qu’il faut, c’est penser à soi d’une façon nouvelle, jusqu’à ce que cette pensée prenne une forme aussi désintéressée, aussi généreuse que le soleil.
Oui, posez la question au soleil : « Ô toi qui éclaires toutes les créatures, qui les chauffes, les vivifies, est-ce que tu ne penses vraiment qu’à elles ? » Et il vous répondra : « Pas du tout ! Si je distribue mes bénédictions à toutes les créatures, c’est pour moi que je le fais : parce que ça me donne de la joie. Et je ne me demande pas sans arrêt si elles méritent tout ce que je leur donne ; ça m’est égal, je les laisse tranquilles et libres. Si je continue à les éclairer, à les chauffer, c’est que ça me fait plaisir à moi. » Donc, vous voyez, même le soleil est d’accord pour penser qu’il faut s’occuper des autres, oui, mais pour son propre avancement, pour sa propre joie."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Dans la nature tout est là pour nous instruire et nous faire réfléchir. Prenez un fruit, une pêche, par exemple : elle est faite d’une peau, d’une chair et d’un noyau. La peau est une enveloppe protectrice, elle correspond au plan physique ; la chair que l’on mange et qui contient la vie correspond au plan psychique (l’âme) ; et enfin le noyau que l’on plante pour faire pousser d’autres arbres correspond au plan divin (l’esprit).
Dans un autre ordre d’idées, ces trois éléments du fruit correspondent aux trois vertus fondamentales que sont la sagesse, l’amour et la vérité. La peau du fruit est la sagesse : elle le délimite, le protège, l’enveloppe, le préserve. La chair du fruit, c’est l’amour qui s’offre pour nourrir les créatures. Enfin, le noyau représente la vérité. Le noyau, c’est ce que l’on plante pour donner naissance à un nouvel arbre, et seul ce qui est vrai est capable de perpétuer la vie."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Il est intéressant de constater les réactions que les mots « prendre » et « donner » inspirent aux humains. On raconte qu’un vieil avare était tombé dans un puits. Un voisin, entendant ses cris, s’approche et l’interpelle : « Mon pauvre vieux, comment t’y es-tu pris pour tomber dans ce puits ?… Donne-moi ta main pour que je te tire de là ! » Mais comme le mot « donner » était celui qui sonnait le plus désagréablement à l’oreille du vieil avare, il ne bougea pas. Le voisin, qui le connaissait bien, comprit : « Tu ne veux pas me donner ta main ? Bon, prends la mienne. » Aussitôt l’avare s’en saisit. Le geste à faire était le même, mais le mot « prendre » était beaucoup plus agréable à entendre !
Cet avare qui est tombé dans un puits est à l’image de l’humanité tout entière, qui ne comprend que le mot prendre ! Vous direz qu’il faut bien prendre pour se nourrir. Oui, prendre et donner sont indispensables pour la vie. Mais il faut savoir où, à qui, comment et combien prendre, ainsi que où, à qui, comment et combien donner."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Les chrétiens peuvent-ils réellement avoir une bonne compréhension de la vie spirituelle en croyant que c’est par le pain et le vin de la communion qu’ils toucheront la Divinité ? La Divinité ne se laisse pas enfermer dans des nourritures matérielles pour être absorbée à un moment précis d’un office religieux. Et en même temps c’est limiter le sens de la communion que de prétendre qu’elle ne peut se célébrer qu’à ce moment-là. Il faut désormais donner à cet acte un sens plus large, plus vaste.
La communion est la condition même de la vie. C’est donc chaque jour, à chaque repas, que nous pouvons communier à travers la nourriture. Bien que matériels, tous les éléments que nous prenons sont imprégnés de la vie du Créateur, et nous pouvons par un travail de la pensée, de la conscience, apprendre à en retirer les éléments plus subtils pour nourrir aussi notre âme et notre esprit. C’est cela la véritable communion."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La grande diversité des situations que l’on constate parmi les humains vient de ce qu’ils ne se trouvent pas placés dans les mêmes conditions d’évolution. Certains ne sont venus sur la terre que pour résoudre des problèmes purement matériels : ils doivent lutter pour se nourrir, se vêtir, avoir un logement, de l’argent. D’autres se trouvent parfaitement bien dans le plan matériel, mais ils ont des difficultés dans le domaine des sentiments : ils rencontrent en eux-mêmes la jalousie, les soupçons, des goûts dépravés, et c’est là qu’ils doivent faire des efforts. D’autres encore ont des difficultés dans le domaine mental : ils manquent de discernement, de lucidité, et il faut qu’ils apprennent comment se diriger.
Chacun est donc mis dans l’obligation de se perfectionner dans un domaine particulier. Il arrive aussi que certains aient à travailler dans tous les domaines à la fois ; c’est le cas des êtres qui sont encore très bas dans l’échelle de l’évolution ou, au contraire, de ceux qui sont très évolués, très doués."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Dans les siècles passés, l’honneur des hommes et des femmes était avant tout fondé sur des valeurs sociales, donc extérieures. Un mot, un geste malheureux obligeait immédiatement les nobles à se battre en duel. Que cette coutume et cette façon de voir les choses aient obligé les hommes à faire acte de courage, c’est certain. Mais du point de vue moral et spirituel, cette conception de l’honneur est déplorable, car elle ne développe pas réellement la noblesse et le courage, mais sert avant tout à sauver le prestige social qui n’est en réalité que peu de chose.
La véritable noblesse consiste à chercher des solutions plus intelligentes, en ayant recours à la conciliation. Mais cela nécessite d’abord tout un travail intérieur : celui qui est offensé doit comprendre qu’aucune méchanceté, aucune accusation ne peut le diminuer aux yeux de Dieu ; s’il est innocent, ni accusations ni calomnies ne changent en rien ce qu’il représente pour les anges et pour Dieu Lui-même."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Sur le chemin spirituel où vous avez décidé de marcher, vous rencontrerez toujours des gens pour dresser des obstacles devant vous ou vouloir vous arrêter dans votre élan. Et c’est normal, ils sont incapables de comprendre tout ce que vous nourrissez de généreux, de lumineux dans votre cœur et dans votre âme. Mais au lieu de vous décourager, d’arrêter votre travail, ou de ruminer contre ces personnes, vous devez redoubler d’efforts. Pensez que vous êtes plein de ressources, que le Ciel a déposé en vous toutes sortes de possibilités : des facultés, des énergies, et qu’il dépend donc de vous de tenir bon et de poursuivre votre tâche.
Pourquoi sacrifier votre évolution, votre enrichissement intérieur au jugement et à la malveillance de certains ? Que sont-ils pour que vous acceptiez de vous incliner devant eux ? Continuez à travailler et ils seront obligés de reconnaître un jour que c’est vous qui êtes sur le bon chemin."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Combien les humains se trompent en croyant que si personne n’est physiquement présent à côté d’eux, ils sont réellement seuls ! Ils ne sentent pas toutes les créatures du monde invisible qui les entourent ? La nature de ces présences dépend évidemment de leur état intérieur. Des anges, des entités lumineuses peuvent venir les visiter ; ou bien alors, ce sont des créatures ténébreuses du monde astral qui rôdent autour d’eux, cherchant à se nourrir des émanations que produisent leurs états passionnels.
Quand les humains se laissent aller aux instincts, aux plaisirs grossiers, sans s’en rendre compte ils ouvrent leurs portes à des entités mauvaises qui viennent profiter de toutes ces énergies qu’ils dégagent pour en faire des festins. Et c’est cela l’Enfer : l’état de ceux qui se laissent envahir par des entités ténébreuses parce qu’ils leur donnent de la nourriture. Tous les êtres instinctifs, passionnels, alimentent et renforcent ces entités. Pour leur échapper, vous devez chaque jour consacrer à Dieu votre corps, votre temps et toutes vos activités."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

Quelle différence y a-t-il entre le verbe et la parole ? Dans un sens très large, on peut comprendre le verbe comme la synthèse de toutes les expressions de la vie intérieure de l’être humain, c’est-à-dire la synthèse des émanations produites par ses pensées et ses sentiments. En ce sens, on est obligé d’admettre que le verbe s’oppose souvent à la parole. Par exemple, un homme déteste son voisin, mais pour endormir sa méfiance pendant qu’il médite sa ruine, il l’assure chaque jour de son amitié, et le pauvre malheureux se laisse prendre.
Combien de fois aussi, au lieu d’être le reflet fidèle de la réalité des faits, la parole n’est utilisée que pour éveiller chez les gens certaines réactions : la méfiance, la haine, la révolte, que celui qui parle a intérêt à susciter ! Évidemment, on pourrait objecter que la parole conserve ainsi la plupart du temps son rôle magique, c’est-à-dire celui de transformer la réalité. Oui, mais le pouvoir magique de la parole ne doit être toujours utilisé que pour le bien."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"En venant révéler que les humains sont tous sans exception fils et filles de Dieu, Jésus a bouleversé les consciences. Oui, car jusque-là cette vérité avait été soigneusement cachée, de peur qu’en prenant conscience de leur origine divine les foules n’obéissent plus aux règles imposées par le petit nombre qui prétendait les dominer.
Jésus a été le plus grand révolutionnaire, et c’est pourquoi il a expié sur la croix l’audace qu’il avait eue de dire non seulement qu’il était fils de Dieu mais que tous les humains ont une même origine divine.

Pourtant il est écrit dans l’Ancien Testament : « Vous êtes des dieux ».

Cette vérité a été volontairement laissée de côté et elle l’est encore aujourd’hui.
Mais un véritable enseignement spirituel doit d’abord amener les humains à comprendre et à sentir qu’ils sont tous les fils d’un même Père, Dieu, l’Esprit cosmique, et d’une même Mère, la Nature, l’Âme universelle."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Imaginez qu’on annonce un jour aux chrétiens du monde entier : « Désormais, il n’y aura plus de lieux de culte, plus de cérémonies, plus de clergé, plus de statues ni d’images saintes, plus rien de matériel ni d’extérieur : vous allez adorer Dieu en esprit et en vérité comme l’a prophétisé Jésus. » Ce serait le vide pour eux, ils se sentiraient perdus, car la majorité des humains ont besoin de s’accrocher à des objets concrets, tangibles.
Seul un être exceptionnellement évolué peut trouver dans son esprit, dans son âme, le sanctuaire où il entrera pour s’adresser au Seigneur, pour toucher, goûter et respirer les splendeurs du Ciel. Évidemment un pareil élargissement de la conscience est souhaitable. Pour ceux qui sont capables d’arriver jusque-là, il n’y a plus de limite, car le monde de l’âme et de l’esprit est d’une richesse inépuisable ; ils peuvent travailler jusqu’à l’infini pour construire leur avenir de fils et de filles de Dieu."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Pourquoi les alchimistes décrivent-ils la transformation de la matière du grand œuvre comme une succession de couleurs ? Parce qu’ils ont observé cette succession dans la vie végétale. Prenons les arbres fruitiers : à quelques nuances près, car la nature est riche de différences, ils passent par une série de couleurs et toujours dans le même ordre. Pendant l’hiver, les arbres sont noirs et nus ; au printemps, ils deviennent blancs avec les fleurs et verts avec les feuilles. Puis arrive l’été : les fruits en mûrissant deviennent jaunes et rouges ; et à l’automne, c’est le feuillage qui devient rouge et or. Avec le rouge et l’or, le processus est terminé, c’est la fin du cycle comme dans l’œuvre alchimique.
À l’image de la végétation, l’être humain doit traverser intérieurement toutes les phases de l’œuvre alchimique : il meurt, puis il ressuscite, et il ressuscite avec des vertus et des pouvoirs nouveaux : des couleurs nouvelles."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Les Initiés, les sages ne peuvent pas tout, et ils le savent ; c’est pourquoi ils s’occupent d’instruire seulement les êtres qui, dans l’échelle de l’évolution, représentent symboliquement des plantes, des animaux et des hommes. Un Maître spirituel ne peut rien faire avec ceux qui sont restés des pierres, c’est inutile, car il faut encore et toujours les pousser, leur donner un élan pour les faire bouger. Cet élan épuisé, ils s’arrêtent jusqu’à ce qu’il leur vienne du dehors une nouvelle impulsion.
Certains vont s’étonner et même s’indigner : « Comment ? Mais un Maître spirituel devrait avoir assez d’amour pour s’occuper de tous les êtres ! » Malheureusement, si grand que soit son amour, il est impuissant devant ceux qui sont des pierres et veulent rester des pierres. Pour les aider, il faudrait au moins que ces pierres aient le désir de devenir des plantes…"

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"La connaissance du monde physique est insuffisante pour nous révéler la vérité. Le monde physique, c’est-à-dire ce que l’on peut voir, entendre, toucher, mesurer, peser, est seulement une manifestation, une conséquence lointaine du monde de la vérité. Nous croyons saisir là la vérité, alors que nous ne percevons que son vêtement, une écorce.
La vérité est un monde de perfection qui a des manifestations dans les trois plans, spirituel, psychique et physique : au travers des vertus dans le plan spirituel ; au travers des pensées et des sentiments dans le plan psychique ; au travers des formes, des couleurs, des sons, etc., dans le plan physique."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"On ne peut nier que la plupart des humains aient bon cœur et soient sensibles, mais ils ont une curieuse façon de manifester cette sensibilité. S’ils voient au cinéma ou au théâtre un enfant abandonné ou maltraité, de pauvres gens mourant de faim, ils versent facilement quelques larmes. Mais si, en sortant du spectacle, ils passent devant un mendiant dont la physionomie misérable devrait arrêter leur regard et susciter leur pitié, ils ne le remarquent même pas. Et une fois rentrés chez eux, ils bousculent leurs enfants, ils ne les écoutent pas, alors qu’ils ont besoin d’attention et de tendresse. Oui, c’est extraordinaire, au cinéma ou au théâtre on est sensible, on s’attendrit, mais dans la vie, devant le même spectacle, on ferme trop souvent ses yeux et son cœur.
Les humains ont encore beaucoup à apprendre sur la véritable sensibilité et comment la manifester. Et ne parlons pas de la sensibilité au monde divin ! Combien sont capables de pleurer devant la beauté du monde divin, d’éprouver une telle émotion que tout leur être bouleversé renaît purifié, régénéré ?" sunny

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Qui a envie de faire quelque chose qu’il n’aime pas ? Il faut aimer une chose pour être poussé à s’approcher d’elle, l’utiliser ou travailler avec elle. Celui qui a faim éprouve de l’amour pour la nourriture, il n’a besoin de personne pour lui dire d’aller chercher dans les placards ou les magasins. Et il en est de même pour toutes les autres activités. Si vous aimez la vie spirituelle, vous ne pouvez pas rester comme ça, inactif, les bras croisés : vous êtes poussé à assouvir cet amour, vous faites tout ce que vous pouvez pour satisfaire ce besoin de pureté, de lumière.
Il est utile d’avoir un Maître, un instructeur pour vous expliquer clairement en quoi consiste la vie spirituelle, les méthodes qui permettent de s’y engager et les bienfaits qu’elle pourra vous apporter, mais c’est à vous de l’aimer et de la vivre. Le Maître donne la lumière, et le disciple se prononce avec son cœur."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Les « Âmes glorifiées » sont les êtres les plus évolués de la séphira Malhouth. On les appelle en hébreu les Ischim, c’est-à-dire les Hommes. Ce sont eux les Élus, les saints, les patriarches, les prophètes, les grands Maîtres de l’humanité, les fondateurs des grandes religions. Ils ont pour mission de faire le lien entre la terre et le Ciel, entre les humains et les hiérarchies.
Que sont devenus ces êtres après leur mort ? Où se trouvent-ils ?… Ils sont toujours là, ils existent dans le monde invisible, ils forment une fraternité d’êtres lumineux et ils n’ont pas abandonné l’humanité. Au-dessus d’eux, dans les autres séphiroth, vivent d’autres entités qui les dépassent, elles portent d’autres noms et forment une fraternité encore plus vaste. Mais ici, dans la séphira Malhouth, les Ischim forment une fraternité puissante qui guide l’humanité, qui veille sur elle et oriente les forces cosmiques en vue de son développement spirituel."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"À la mort d’un être cher, parent, ami, il est naturel d’avoir besoin de se raccrocher à des souvenirs : objets, lettres, photos… Mais cela ne suffit pas pour conserver sa présence. Car sa présence n’est pas dans des objets mais dans son esprit, et tant qu’on reste là à tourner autour de quelques objets, il ne s’agit pas d’esprit, mais de matière.
Quant à aller se recueillir sur une tombe, là encore c’est naturel, mais ce qui est dans la tombe, c’est le corps, pas l’esprit. L’esprit a besoin de liberté et il fait des efforts pour se dégager du corps et voyager dans l’immensité qui est sa vraie patrie. Celui qui souffre et pleure sur une tombe, comme si celui qui est là dans le cercueil, devait y rester pour l’éternité, le limite et le gêne dans son désir de libération. Et il ne le retrouvera pas pour autant. Si vous voulez vraiment retrouver un être cher, efforcez-vous d’aller le chercher là où il est, très loin, très haut dans la lumière."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Le grand amour, le succès, la fortune, la gloire, c’est l’idée que les humains se font du bonheur, et ils les attendent. S’ils ne viennent pas, certains vont consulter des astrologues, qui leur disent : « Mais oui, l’amour viendra, le succès viendra… dans six mois, dans un an, quand il y aura tel transit ou telle conjonction de planètes. » Alors, les voilà rassurés, et ils continuent à attendre…
Eh bien, non, le bonheur n’est pas quelque chose qui vient – ou ne vient pas – comme ça de l’extérieur. Le bonheur est un état de conscience qui dépend de notre bonne compréhension des choses. Il ne faut pas s’imaginer que nous sommes venus sur la terre pour y voir se réaliser tous nos désirs. Nous sommes venus sur la terre pour apprendre et nous perfectionner. Or, comment se perfectionner, sinon en rencontrant chaque jour de nouveaux problèmes à résoudre ? Voilà, il faut que ce soit bien clair : la terre est une école et, comme dans toutes les écoles, seuls ceux qui apprennent et progressent peuvent être heureux."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Grâce au développement de leurs cinq sens les humains sont parvenus à une bonne connaissance et une grande maîtrise de la matière. Mais l’activité des cinq sens dévore toutes leurs énergies psychiques et il ne leur reste plus rien pour éveiller d’autres facultés de perception. Voir, entendre, goûter, toucher, s’amuser, se bagarrer… ils s’imaginent que toute la vie est là. Non, ce n’en est qu’une partie seulement. Ils vivent, ça c’est vrai, ils vivent ; mais cette sorte de vie-là leur cache la vraie vie ! Ils cherchent toujours trop bas… alors que c’est en haut qu’ils devraient chercher.
Efforcez-vous donc d’éliminer beaucoup de sensations qui empêchent la véritable compréhension, la véritable vision. Apprenez à vous élever par la pensée afin d’avoir des sensations d’une autre nature, d’une autre qualité, qui vous ouvriront les merveilles du monde spirituel."

Omraam Mikhaël Aïvanhov sunny

"Si les humains se sentent pauvres, démunis, c’est qu’ils ont toujours peur de perdre quelque chose. Et alors, ils se recroquevillent, ils se ferment sans comprendre que par cette attitude fermée ils s’appauvriront encore davantage. Pour s’enrichir, il faut donner.
Oui, celui qui veut prendre s’appauvrit, alors que celui qui pense toujours à donner s’enrichit, parce qu’en donnant il réveillera des forces inconnues qui sommeillent quelque part dans les profondeurs de son âme. Au moment où ces forces jaillissent et commencent à circuler, il se sent tellement rempli qu’il est étonné. Il se dit : « Mais comment ça se fait ? J’ai donné, j’ai donné et je suis plus riche !… » Eh bien, c’est cela la nouvelle vie. On entend dire partout : « Il faut changer la vie, il faut créer une société nouvelle »… Mais jamais on n’y arrivera si on garde les mêmes vieilles mentalités inspirées par le besoin de prendre et non de donner." sunny

Omraam Mikhaël Aïvanhov

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