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 Où voles tu petit oiseau ?

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Angedamour

Angedamour


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MessageSujet: Où voles tu petit oiseau ?   Où voles tu petit oiseau ? Icon_minitimeVen 23 Fév - 20:44

-Où voles tu petit oiseau ?

- Je vais à l'infini. La plénitude m'appelle.
Elle m'a pris soudain quand, mâle contre femelle, je m'aperçus que nous n'étions toujours pas un.

-Tu ne voles pas assez vite pour te perdre, petit oiseau.
L'infini, c'est toi qui l'as chassé. Tu l'as fait extérieur à toi.
Pour être oiseau, il t'a fallu à tout le reste t'opposer.
Et maintenant tu sens le manque et appelles DIeu pour qu'il te comble. Mais qui d'autre que toi t'en es privé pour être ?

-Pour être ? Mais je suis ! Je suis moi !

-Certes non ! Tu n'es conscient que parce qu'il y a quelque chose dont tu puisses avoir conscience, et tu es donc autant l'oiseau que le ciel, la mer et le étoiles. Tu es donc aussi ce qui aujourdhui te manque. Tu es la conscience d'oiseau, non l'oiseau.
Et la conscience d'oiseau est le rejet hors de toi de tout ce qui n'est pas oiseau. Ainsi peux-tu avoir conscience, être.

-Et pourquoi oiseau ?

-Ici oiseau, cheval ailleurs, homme, pierre ou châtaignier ; tu es chacune de ces limites et leur somme est le tout dont tu te crois manquant. Partout, tu crois n'être que toi, mais ce qui en moi dit "je" le dit aussi en toi. Je place hors de moi ce en quoi je ne me reconnais pas, et ce faisant, je te crée oiseau. Et toi, en plaçant à l'extérieur ce que tu considères comme n'étant pas toi, me crées pour etre volatile. Et ainsi toute création est réciproque, et ainsi, chacun est nécessaire au tout. Il n'est pas d'autre plénitude que d'accepter ta réalité présente, même si elle est illusion. Et il faut l'aimer, cette réalité. Car c'est grâce à ton imperfection de petit oiseau ne volant pas assez vite, et à toutes les autres imperfections que la perfection est. La perfection, le tout, la non-conscience.

-Le tout ne peut il être sans tout ce qu'il contient ?
Pourquoi pas un infini parfait conscient de lui-même... Dieu, plutôt que la mutiple illusion des "moi" de chacun ?

-Le tout n'a pas conscience. Conscience de quoi ? De qui, puisqu'IL est le Tout ? L'infinie multitiplicité des univers, et chaque oiseau, chaque papillon a le sien, est la conscience du tout. Une conscience d'une forme forme ne pourrait etre Tout.

Totalité siginifie non-conscience. Si tu veux la conscience, nulle part tu ne l'auras qu'en ta limitation et donc dans l'illusion. Alors réjouis toi d'être oiseau.

-Mais pourquoi pas rien ? C'est le néant devrait être, et non l'être ! Je souffre d'être oiseau. Si jai choisi d'être oiseau, c'est surement par erreur. Je préfère l'unité.

-Ce n'est pas par erreur. Etre permet le non-être :
pour que le Tout soit nul, donc absence de conscience, il faut que soit chacun. Tout moi est nécessaire, et aucun n'est en trop. Aucun n'est inutile. Tu te plains d'être oiseau plutôt que lion ou tigre ? Mais que seraient-ils donc si tu n'étais oiseau ? Ils te doivent la vie. Et qu'as-tu donc à dire au scarabée qui rampe ? S'il se comparait à toi, sa vie n'est que poussière, et, te voyan, il voudra disparaître, devenir plus petit, invisible, ignoré, peut-etre se suicider. Pourtant tu es ses ailes, tu es son chant et sa liberté, et les cieux qu'aujourdhui avec joie tu parcours sont cadeau qu'il te fait, dans son humilité et sa grande bonté. IL ne le sait même pas. Mais toi, sauras-tu jamais à quoi sert ton bonheur, à quoi sert ta souffrance ? Les anges ne te disent pas merci pour le paradis qu'ils vivent ?

Tous les êtres sont un.
Tu es indispensabl à la danse de la Lune comme aux pleurs des nuages.
Reconnais ton pouvoir, reconnais ta bonté, reconnais l'ineffable lumière de ta beauté, et aussi grand, aussi pur, aussi merveilleux que tu puissses te voir, sache que tu es toujours très en-dessous de la vérité.
La grande Lumière de Dieu née de tant de lucioles n'est rien sans ton sourire. Ton but est ta réalité. Sans néant, point de vie, sans vie point de néant.

-Dis-moi vite où il est ce néant, que j'y vole sans attendre, c'est lui que je cherchais par honte de moi-même quand tu m'as salué. Maintenant je le cherche comme ma réalité, lui qui m'a fait si beau, lui dont je suis le regard, li dont je suis le père.

-L'Etre est l'infini du temps, le néant l'éternel présent.
Rapproche toi du présent, abandonne le temps, accepte, et vis et aime toute ta sensation, et alors de tes manques cessera la prison.
Pour rencontrer Dieu, sois toi-même.

-Si je ne m'aime pas je fuis dans le temps car mon être est présent.

-Vis toujours plus l'instant. Accepte le passé pour t'en libérer, renonce à l'avenir et plonge dans ce qui reste à y perdre ton âme. Plonge dans la sensation. La sensation seule est toujours le présent. La sensation c'est l'être, le présent est néant. Ainsi réuniras-tu donc et l'être et le néant.
Quand tu l'auras compris, tu vivras, pleinement, sans souffrance et toujours avec détachement. Pleinement car aucun idéal ne fera rétention, mais avec détachement car de toute cette vie tu sauras l'illusion.
Et un jour, quand tu t'apercevras qu'en fait tu as toujours été seul, l'unique qui est, tu te diras : comment ai-je pu, dans l'enface de mes vies, n'avoir pas confiance en la toute-puissance qui m'a toujours habité, et qui n'attendait que mon courage d'être , pour se manifester.

-Hmmmmmm.
Je trouve que nous volons un peu haut.
Si nous redescendions sur terre ?

-Tu as raison. De toute façon, j'en ai assez de faire des semblants d'alexandrins. Il ne faudrait pas que mon goût pour donner des leçons de sagesse m'empêche de cultiver mes carottes. Elles ont besoin de moi, et jai besoin d'elles. Toute création est réciproque.



(extrait du livre -la règle du "je"- de Frank HATEM -Ganymède poche)


sunny j'ai trouvé ce texte extra ...ordinaire, Idea :
à chacun d'en tirer une compréhension.. celle qui lui va I love you

Angedamour
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