tite histoire soufie sur "l'ivraie et le bon grain&quot

Voici une histoire soufie très proche de la parabole de Jésus "du bon grain et de l'ivraie"


Un homme était très inquiet parce que toutes les nuits, quelqu'un venait saccager son jardin sans que les gardiens postés près de la clôture ne voient entre personne. Le proprietaire alla consulter un maître soufi réputé pour ses dons de clairvoyance. Le maître ferma les yeux, puis il dit :

-En te couchant ce soir, met ton réveil en poche et règle l'alarme sur deux heures du matin.
L'homme répondit :
- A qui cela servira -il ? Les gardiens font la ronde toutes les nuits.
-Fais ce que je te dis, rétorqua le maître, et reviens me voir plus tard.
L'homme s'exécuta en bougonnant un peu. A deux heureus du matin, lorsque la sonnerie du réveil le tira de son sommeil, il se trouvait dans son jardin en train de détruire ses propres plantations.

Vous êtrs tous des somnanbules. Dans les ténèbres de votre nuit spirituelle, vous semez constamment ce qui détruit votre vie.

Comment se déroulent vos amours ? Vous tombez amoureux et aussitôt vous cédez à la jalousie, à la posséssivité. L'ivraie est semée. Vous aimez votre partenaire, mais pour des choses sans importance vous vous irritez et claquez la porte. Votre blé est envhai d'ivraie. Vos amours commencent dans le bonheur et échouent dans la tristesse.

Vous construisez et détruisez en même temps, donnez d'une main et reprenez de l'autre. Vous vivez dans la confusion, la contradiction. Aiguisez votre conscience, vous découvrirez que personne ne vous en veut, qu'aucun destin ne s'acharne contre vous. Le mal est en vous, c'est votre démom intérieur, votre aveuglement. Aucun dieu extérieur ne vous viendra en aide, DIEU est également en vous.

Transcendez le bien et le mal, afin de vous établir dans l'intelligence consciente.

Si vous n'écoutez pas les paroles de Jésus avec amour, elles ne siginfieront rien pour vous. Ouvrez votre coeur pour leur offrir la bonne terre où elles pourront germer et transfigurer votre vie.

La vérité spirituelle est intérieure et reste absolument individuelle. Les Christs, les Bouddhas l'ont trouvée, mais ne peuvent la transmettre. Elles s'éteint avec eux. Chaque chercheur de vérité doit refaire le chemin seul. La vérité intérieure est une découverte personnelle qu'il faut mériter.

La difficulé vient de que tout homme porte un animal et dieu (un ange) en lui-même. Par moments, vous vous identifiez au dieu et tout s'illumine : votre vitalité est fluide et chaleureuse, vous vous sentez calme, profondément content, le monde vous semble une bénédiction, plus rien n'est discordant. Vous êtres chez vous. Mais quand vous vous identifez au versant animal, inconscient, vous vous sentez lourds, misérable, esseulé. Votre bonheur et votre malheur sont une question de focalisation de votre conscience.

L'Homme religieux doit dépasser les deux polarités, car le mal ne réside pas l'une ou dans l'autre, mais dans l'identification en tant que telle.
Le malheur généré par l'identification au fonctionnement physique à produit le mythe de l'enfer.
L'enfer est l'état de l'homme tellement dominé par lees forces inconsciente en lui que sa vie devient un interminable cauchemar.
Le problème commence lorqu'un Christ ou un Bouddha vous enseigne à vous détacher également de la face agréable de votre personnalié.
Ce n'est pas une question d'adhésion au bien et de renoncement au mal, mais de non-identification.
Alors, le bonheur et le malheur sont évacués ensemble.
Appelons ce qui reste la qualité "x" ou sérénité. Elle est indéfinissable, insaisissable. Plus vous essayer de l'aborder mentalement, plus elle s'éloigne. La qualité "x" n'est pas un objet de conscience, mais la conscience elle-meme. Elle ne peut être comprise intellectuellement, mais vous pouvez l'etre.

Ne vous identifiez à rien, soyez le témoin neutre et vigilant de tout ce qui vous arrive. Les choses se passent en vous, mais ne sont pas vous. Rappelez vous cela en toutes circonstances, à tout moment.

Voici la tristesse. Elle vous traverse, mais elle n'est pas vous.
Dès que vous percevez la distance entre l'humeur et vous meme, la tristesse cesse de vous affecter. Sitôt la distance perdue, l'accablement recommence. Plus votre conscience se développe, plus la dissociatin entre votre intelligence-témoin et l'évenement grandit. Le moment viendra où la tristesse sera tellement éloignée de vous qu'elle aura disparu

Votre bonheur doit subir un même traitement. Ce sera difficile parce vous vous accrochez aux plaisirs, aux gratifications.

Sachez qu'en cultivant le blé du bonheur, vous semez l'ivraie du mallheur.

La parabole du bon grain et de l'ivraie est extrèment significative.
Le propriétaire du domaine est un homme inconscient. Il agit comme un automate ou un somnambule. Sans se rendre compte de ce qu'il fait, il abîme son champ de blé. Peut -être se demanderat-il par la suite qui est l'ennemi qui a fait cela. Or, il n'a pas d'autre ennemi que lui-même.

Votre ennemi, c'est votre état d'inconscience


(OSO Rajneesh)